
A ton arrivée chez nous,
Minuscule petit Minou
Tu n'avais que deux mois,
Et tu nous as apporté la joie.
La nuit, tu as pleuré ta maman,
Mais à force de caresses,
De câlins et de bisous,
Tu t'es bien vite habitué à nous.
Petit à petit, sans qu'il y
paraisse,
Tu as rempli nos coeurs,
D'un immense bonheur.
Dans toute la maison tu
gambadais,
Tu sautillais, tu reniflais,
Et pour nous grimper dessus,
Bien sûr, tu nous griffais.
Mais une fois sur nos genoux,
Tu te calmais et ronronnais.
Et le soir venu,
Tu nous faisais le chat tout fou,
En courant et dérapant partout.
C'était ton petit quart d'heure
De folie et de défoulement,
Avant de te coucher bien sagement.
Tu aimais t'allonger sur moi,
Et tu attendais la caresse de mes doigts,
Pour mettre en marche ton moteur,
Qui m'endormait avec douceur.
Il y a tellement de petites
histoires
Qui me reviennent en mémoire,
Qu'un seul poème ne saurait suffire
Pour retracer ces quatorze années
Où nous t'avons tant aimé.
Mon Bébé, mon Pépère adoré,
Cette journée est vraiment la pire
Puisque tu nous as quittés.
Malgré nos soins et tout notre amour,
Doucement, jour après jour,
Tu t'es affaibli,
Et cette méchante maladie,
A gagné la partie.
Tu es monté chasser les souris,
Là-haut au paradis.
Reposes en paix mon schtroumpf grognon,
Mon Noisette chéri,
Mon adorable petit chaton.
Tu nous as tellement donné,
Que tu as bien mérité
Le droit de te reposer.
Mais dans nos coeurs s'est
formé
Un grand vide que rien ne pourra combler.
Déjà, tu commences à nous
manquer....
Genlis, le 16 Avril 2010

  |