
Isabelle, ma
fille,
La prunelle de
mes yeux,
La réussite de
mes jours heureux,
Ton sourire
illumine nos vies,
Ton
intelligence brille
Dans tes yeux
trop sérieux.
Tu passes ta
vie, enfermée,
Dans ton antre,
sur tes livres,
Et maintenant,
sur ton ordi,
Mais au moins,
tu es là.
Que deviendrons
nous?
Quand,
ailleurs, tu iras vivre?
Je sais bien,
qu'un jour, tu partiras,
C'est le lot de
tous les parents,
De voir partir
leurs enfants.
Mais toujours
dans mon coeur,
Tu resteras mon
petit bonheur.
Je sais que
parfois,
Tu as
l'impression que je te noies,
Sous un flot
d'émotions,
Et tu n'aimes
pas cette sensation.
Mais je ne peux
rien y faire,
Je ne suis
qu'une mère,
Qui t'aime à en
perdre la raison,
Qui ne conçoit
pas sa vie,
Sans sa puce,
sa douce, sa chérie,
Sois heureuse,
prends ton envol,
Mais n'oublie
jamais que mon rôle,
Est de te
protéger, de t'aimer
Même, s'il le
faut, de m'effacer,
Afin que pour
toi, la vie,
Chaque jour,
soit la plus jolie.
Le 9 septembre 2006

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